Introduction

Lucas RONDEZ, Jurassien d’origine, expatrié en Chine depuis 2007. Lors de cette présentation, Lucas nous parlera de son parcours, mais aussi de la Chine d’un point de vue entrepreneurial. La présentation est nommée “Comment créer un écosystème”, elle traitera de ce qu’est un écosystème et de comment Lucas à créer son propre écosystème entrepreneurial en Chine.

Lucas RONDEZ

Fondateur et CEO de l’incubateur NiHUB en Chine

  • Citoyen d’honneur de Hangzhou
  • Vice-Président de l’Association Entrepreneur Hangzhou
  • Initiator Of Hangzhou International Entrepreneur Club
  • Hangzhou High Level Talents
  • Hangzhou Youth Talent Ambassador
  • Résident permanent en Chine

Coordonnées en fin d’article

Pourquoi être venu en Chine?

“Lors de mon expérience chez UBS j’ai eu la chance de collaborer avec beaucoup de partenaires chinois qui m’ont donné l’envie de découvrir la Chine. J’ai toujours été entrepreneur dans l’âme, et à part la Chine c’est aussi la découverte et le challenge qui m’ont motivé à partir. J’ai donc demandé à UBS si je pouvais être envoyé en Chine, mais ils m’ont dit que cela était impossible, car je ne parlais pas chinois et que je n’y étais jamais allé. À ce moment-là, je me suis dit “Ce n’est pas à cause de cela que je ne vais pas suivre mon envie”, et donc je suis parti en Chine en 2007.

 

Comment ça s’est passé sur place ?

En une année j’ai réussi à prendre mes marques et apprendre un peu le chinois. Au fil des rencontres j’ai fait la connaissance de quelqu’un qui a pu me mettre en contact avec une banque qui m’a embauché. Au fait, la ville où j’habite, Hangzhou, la capitale de la province du Zhejiang, est très connue pour accueillir le siège de très nombreuses entreprises actives dans les technologies, Alibaba par exemple.

Quel a été ton parcours avant de fonder nihao?

Dans la banque où j’ai été engagé, la “Bank of Hangzhou” ils étaient en train de mettre en place un département de gestion de fortune pour la clientèle privée (private banking). Ils m’ont offert l’opportunité de recruter un “team” complet pour ce projet. Pour moi c’était un super défi, alors j’ai fait cela pendant 6/7 ans et ensuite je me suis dit que je n’étais pas venu en Chine pour travailler dans une banque, mais plutôt pour faire de l’entrepreneuriat. Je me suis donc mis en quête de rencontrer de potentiels futurs partenaires, j’ai donc changé de banque pour obtenir un poste où j’allais être en mesure de gagner la confiance de mes partenaires. J’ai donc travaillé 2 ans chez “Pingan Bank”. Au fil du temps j’ai remarqué que tout se passait pour le mieux et que l’on me faisait confiance, j’étais donc convaincu que j’étais prêt à me lancer dans l’entrepreneuriat.

Qu’est-ce que nihao, ta première start-up en Chine?

“nihao” signifie “bonjour” en Chinois. C’est une société internet créée en 2015 se présentant sous forme d’application mobile destinée aux étrangers venant vivre, s’installer ou voyager en Chine. J’ai eu l’occasion de lever des fonds pour ce projet grâce aux partenaires que j’ai rencontré lors de ma dernière expérience en banque. Ces fonds m’ont permis de monter une entreprise de “zéro”, parce que je n’avais jamais été entrepreneur et encore moins en Chine.

Nihao est devenu nihub, pourquoi?

Au fil du temps le projet a évolué et à la place d’être une APP “en ligne” nous en avons fait une APP “off-line”. Durant cette expérience j’ai eu l’occasion de travailler avec beaucoup de partenaires locaux, notamment le gouvernement. Cela m’a permis d’avoir beaucoup de reconnaissance, je suis par exemple citoyen d’honneur de la ville de Hangzhou. Tout cela est très important pour moi, en plus d’être un grand honneur, cela me permet d’avancer et d’aider d’autres entrepreneurs à avancer grâce aux nombreuses rencontres que j’ai pu faire.

Aujourd’hui, qu’est-ce qu’est devenu nihub?

“Ni” en chinois signifie “toi/vous” et un “hub” est une place où on met a disposition toutes les ressources nécessaires à destination des entrepreneurs. On travaille principalement avec des startups et on appelle ça des scale-ups, c’est à dire des entreprises qui existent déjà, qui ont déjà un projet, mais qui ne sont que dans leur première phase et qui ont désormais besoin de faire leur expansion. Pour nous c’est important de dire que la Chine est idéale pour l’expansion d’une startup, car nous avons accès à un marché énorme et aux marchés financiers pour les levées de fonds. Et donc ça permet à ces startups d’être “accélérées” dans leur expansion. Nous travaillons principalement avec des start-ups/scale-ups européennes. Pourquoi? Car nous avons (en Europe) un marché très innovateur, mais parfois les fonds nécessaires à l’accélération ne sont pas accessibles.

Quelles sont vos activités chez NiHub?

Nous aidons les start-ups/scale-ups dans leur expansion. Nous faisons aussi beaucoup d’investissements, c’est notre business model principal. Le but est donc que les start-ups deviennent assez grandes pour réaliser un « exit », par exemple lors d’une entrée en bourse. Comme vous le verrez sur le graphique ci-contre, il existe plusieurs stades dans le développement d’une entreprise. Premièrement il faut que l’entreprise se mette un peu en place, c’est donc une start-up. On travaille avec les start-ups mais surtout avec les entreprises qui sont déjà dans la phase suivante, les scale-ups. On les aide à s’implanter en Chine et à se globaliser. Pour beaucoup d’entrepreneurs occidentaux, la Chine est parfois “un gros point d’interrogation” et donc on leur fournit toutes les informations et ressources nécessaires pour qu’ils puissent décider si la Chine est le meilleur endroit pour développer leur entreprise.

Comment faites-vous pour aider les entrepreneurs dans leurs choix et leur implémentation en Chine?

Nous travaillons avec beaucoup d’innovateurs, de personnes très efficaces afin d’aider les scales-ups à croître de manière rapide et efficace. Nous faisons beaucoup de publications, d’échanges, de webinaires, de conférences, etc. Afin de parler des avantages, mais aussi des risques. Je dis toujours “la Chine est un pays où on peut choisir de ne pas aller, mais dans tous les cas il vaut la peine d’observer ce qui s’y passe”, car beaucoup de l’innovation de demain est créée ici en Chine.

Qu’est-ce qu’est qu’un écosystème?

Un écosystème dispose de plusieurs “verticales” (voir illustration ci-contre).

La première verticale de l’écosystème concerne le MARCHÉ :

Le marché doit être intéressant. En Chine le marché est très grand. Pour moi le marché est super intéressant en Chine, car il est ouvert aux nouvelles technologies. J’entends par technologie l’informatique, mais aussi, surtout, la lifescience, la biotech, etc. Ici les gens sont prêts à découvrir, changer leurs habitudes pour essayer des nouvelles technologies, des nouvelles applications, des nouveaux business modèles. En temps qu’entrepreneurs innovants, nous sommes entourés de gens qui sont prêts à essayer les nouveautés. De plus, le marché est tellement grand que souvent l’expansion est très rapide.

La deuxième verticale de l’écosystème concerne les RESSOURCES HUMAINES :

Effectivement, les entrepreneurs ont besoin de talents, partenaires et collaborateurs de bonne éducation, compétents, avec une bonne expérience. Évidemment en Chine vu le nombre de personnes, mais surtout le nombre de personnes avec une bonne formation, nous avons beaucoup de talents sur place qui permet d’avoir un “pool” de ressources humaines très intéressant. D’ailleurs, aujourd’hui en Chine, les ressources humaines ont beaucoup évolué, il ne s’agit plus de main-d’oeuvre “bon marché” comme il y a 20 ans. Par contre c’est toujours très intéressant, car les gens ici sont très bien éduqués et travaillent très fort. Ici on appelle ça le 9-9-6, cela veut dire que les gens travaillent de 9h du matin à 9h du soir et 6 jours par semaine.

La troisième verticale de l’écosystème concerne le GOUVERNEMENT :

Ici le gouvernement a un réel objectif d’aider les entreprises à se développer. De plus, il n’y a pas besoin de solliciter le gouvernement, c’est lui qui vient vous voir, avec toujours la même question “Comment pouvons-nous vous aider ?”. Ils sont très ouverts à la discussion et à la résolution de problèmes. On travaille réellement ensemble pour créer l’innovation. D’un point de vue financier aussi ils aident beaucoup, ils donnent beaucoup de subsides pour l’entrepreunariat, les talents, les startups. Par exemple, ici, tout le loyer est payé par le gouvernement, et c’est le cas pour beaucoup d’entreprises. Il y a déjà beaucoup de grandes entreprises, mais ils sont conscients que les petites entreprises permettent de créer l’innovation de demain.

La quatrième verticale de l’écosystème concerne les FINANCES:

Beaucoup de Chinois ont gagné de l’argent de manière “traditionnel”, immobilier par exemple, et aujourd’hui ils souhaitent diversifier leurs investissements. Ils investissent donc dans des nouvelles technologies. Si je me souviens bien, il y a 13’000 fonds d’investissements ici en Chine. Ils investissent vraiment dans tous les stades d’une entreprise, que cela soit pour la mise en place ou la croissance.

Quelle est ton histoire?

Comme je l’ai mentionné, je viens du Jura, je suis né en 1983. Évidemment, à ce moment-là je ne pensais pas quitter mon village de 4000 habitants pour me retrouver dans une ville avec plus de 7 millions d’habitants, dans un pays ayant une population de 1,4 milliard de personnes. Je ne pensais pas que j’allais devenir entrepreneur non plus. Par contre, j’ai toujours eu l’envie de me surpasser. Ça a commencé avec le sport, et être entrepreneur c’est un peu comme être sportif. Il faut essayer, aimer gagner, être le premier, transpirer, tomber, se relever, et c’est ce qui me plaît, le challenge. L’apprentissage chez UBS a été très important pour moi, il m’a permis d’apprendre, de créer mes bases, travailler avec des collègues, rencontrer beaucoup de personnes, etc. Et je remercie infiniment UBS pour cette chance. D’ailleurs je pense qu’il est très important pour tout entrepreneur d’avoir déjà travaillé dans des entreprises avant de se lancer, cela permet de comprendre comment fonctionne une entreprise et d’avoir les bases nécessaires au lancement réussi de sa propre entreprise.

En 2005 c’est la première fois que j’ai visité la Chine. Comme vous le verrez sur cette image, j’étais à Pékin.  Je suis tombé amoureux ici, pas forcément du pays, mais des personnes. Et pour moi c’est super important de trouver un endroit où les personnes ont une manière de penser et de vivre super intéressantes. Ici j’ai le sentiment que tout le monde est entrepreneur dans son esprit et ça me plaît beaucoup.

Par la suite, en 2007, je me suis challengé et je suis venu en Chine. Au début ce n’était vraiment pas facile, je ne parlais pas du tout la langue. Même pour acheter une bouteille d’eau je me sentais comme un enfant de 2 ans. Mais au final c’est ce que j’aime, les challenges, et de voir la progression qui se fait tous les jours. Je pense que dans la vie c’est important d’avoir des grands objectifs, mais il faut aussi avoir des petits buts pour se sentir avancer et sentir qu’on progresse. Pour moi, l’échec n’arrive que si on arrête d’essayer, et personnellement, je n’arrêterai jamais.

Tu as levé des fonds en Chine pour ton entreprise?

Oui, je suis passé de « travailler dans le domaine financier » à « créer ma propre startup » en quelques années. En 2015 j’ai créé mon entreprise, j’ai pu lever des fonds, environ 1,5 million de CHF. J’ai eu l’occasion de travailler avec des investisseurs chinois et j’ai eu la chance d’accéder à leurs ressources. Certaines personnes me disent qu’ils n’ont pas besoin de lever de fonds. Personnellement je pense que c’est très important, car cela permet aussi de profiter du réseau des personnes de contact des investisseurs, et donc, de faciliter grandement la croissance de l’entreprise.

Raconte-nous comment tu as créé un TEAM pour ton entreprise

C’était très intéressant de monter tout un TEAM moi-même, jusqu’à lors j’avais eu l’occasion de manager, mais jamais de monter tout le team moi-même. Pour les besoins de mon application, je suis arrivé à une équipe de 30 personnes. C’était intéressant, car comme vous le voyez sur l’image, c’est beaucoup de jeunes ici en Chine. C’était un peu spécial parfois, car faire travailler autant de jeunes ensemble créé parfois des problèmes de “centre aéré” qu’il faut gérer au mieux pour que l’ambiance et la motivation restent au maximum. Ils étaient tous géniaux, c’était top de voir que “mon” propre rêve devenait aussi leur rêve à eux.

Tu as dû licencier des collaborateurs ?

Malheureusement, mais c’est important, j’ai dû licencier. Vous savez une entreprise doit faire attention à son cashflow, à ne pas faire d’erreurs, à ne pas dépenser trop d’argent trop vite. Surtout après une levée de fond, beaucoup d’entrepreneurs font cette erreur de vouloir aller trop vite, de prendre des trop grands bureaux, d’engager trop de monde. Et donc souvent il faut licencier des personnes pour revenir à un niveau plus “réaliste”. Vous savez, je trouve cela très dur, mais il faut apprendre a licencié les gens. C’est mon plus gros problème, à chaque fois j’ai l’impression que c’est plus dur pour moi que pour la personne qui se fait licencier. J’essaie de garder de bons contacts avec toutes ces personnes pour pouvoir créer quelque chose de différent dans le futur, d’avoir de belles relations par la suite.

Pourquoi j’ai licencié ? Parce qu’à ce moment-là j’ai fait les erreurs que tout le monde fait : dépenser trop d’argent, avoir une trop grande équipe. Donc j’ai dû licencier 25 personnes sur une équipe de 30… C’est le jour de ma vie dont je me rappelle le mieux parce que ce n’était vraiment pas facile.

Ensuite, j’ai tout recommencé de zéro, car je n’allais pas abandonner et il faut toujours aller de l’avant. Pour moi “persévérance = succès”.

Salaire/Capital d’un entrepreneur, tu nous en apprends un peu plus ?

Oui volontiers, pour illustrer la chose j’ai fait une comparaison entre mon papa et moi-même. Tout le monde en Chine me dit “Pourquoi tu viens en Chine ? En Suisse les salaires sont beaucoup plus élevés. Pourquoi tu quittes la banque ?”. Je réponds que tout le monde n’est pas fait pour être entrepreneur, ce n’est vraiment pas facile, il faut rechercher le challenge pour devenir entrepreneur.

Comme vous pourrez le voir sur le graphique ci-contre, très vite j’ai eu l’occasion d’avoir un salaire plus élevé que mes parents quand je travaillais chez UBS. Par contre quand j’ai lancé mon entreprise ici en Chine je suis revenu à un salaire proche de zéro. Ensuite, en relativement peu de temps j’ai réussi à revenir à un salaire équivalent à ce que j’avais dans le domaine bancaire.

Le networking est très important pour toi. Un conseil ?

OUI! Challenge-toi ! L’important n’est pas tes finances, mais ton bagage que tu as acquis grâce aux challenges, aux expériences et surtout grâce aux échecs.

Je me concentre beaucoup sur le network. Pourquoi ? Car personnellement je ne pense pas être une personne très intelligente, je n’ai jamais fait de hautes études, et en fait j’apprends beaucoup des autres personnes. C’est en rencontrant des personnes que j’apprends des nouvelles compétences, mais aussi un réseau qui pourra m’aider pour la suite. Par contre, j’ai toujours trouvé que quand j’allais dans des conférences/meetings ce n’était pas très efficace, car je ne connaissais personne. J’ai donc décidé de devenir speaker, même si je ne parle pas très bien, même si mon expérience n’est pas la plus exceptionnelle. Ce qui est important, c’est que lorsqu’on parle à d’autres personnes, celles-ci vont se connecter à nous, venir nous parler, etc. Donc vraiment ça m’a permis de faire beaucoup de belles rencontres.

“Donner et (ne pas seulement) prendre”

L’esprit de toujours vouloir donner plus et ne pas seulement prendre au départ. Je donne beaucoup, beaucoup, beaucoup à tout le monde avant de penser à ce que je pourrais avoir en retour. Et c’est ce que j’ai fait toute ma vie, déjà chez UBS, et ces personnes m’ont beaucoup donné en retour, ça a été très important pour moi.

“Concentre-toi sur les problèmes”

Pour être innovateur il faut trouver des problèmes, car sans problème il n’y a rien à innover. J’adore parler avec des personnes des problèmes qui existent. Personnellement je vois les problèmes comme des opportunités.

D’ailleurs au sujet du coronavirus, j’ai demandé à tout le monde “qu’avez-vous fait pendant le confinement”. Beaucoup m’ont répondu qu’ils se sont ennuyés et qu’ils ont passé du temps à ne rien faire. Personnellement j’ai passé cette période à essayer de résoudre un maximum de problèmes. J’ai aidé des personnes à avoir des masques, à rentrer chez eux, etc. Grâce à mes contacts au gouvernement, j’ai pu aider et rencontrer beaucoup de gens. En faisant des bonnes choses, on peut devenir un KOL (voir présentation).

Comment se passent tes relations avec le gouvernement ?

La relation avec le gouvernement est pour moi la plus grande différence avec la Suisse. En Suisse je n’avais jamais eu l’occasion de travailler proche du gouvernant. Ici, en Chine, j’ai eu l’occasion de rencontrer des conseillers fédéraux, le consul, des ambassadeurs, etc.

Le gouvernement recherche à augmenter ses KPI, résoudre des problèmes. Le gouvernement aime beaucoup quand on identifie des problèmes et qu’on propose des solutions. Ici ils adorent vraiment les personnes qui sont dans cette optique, ils m’aident beaucoup dans mes démarches.

“Arrête de passer ton temps à te plaindre”

Je remarque que c’est un peu un problème général en Europe, surtout dans la francophonie. On passe beaucoup de temps à se plaindre. C’est bien de se plaindre, mais l’important c’est de trouver des solutions. J’aime beaucoup passer du temps avec des personnes qui se plaignent, car elles m’offrent souvent des problèmes à résoudre.

“Innove et travaille avec des innovateurs”

Là je parle beaucoup plus à des personnes qui travailleraient dans des grands groupes. Ici, à nihub, on travaille avec beaucoup de grands groupes, comme Coca-Cola par exemple. Les grandes entreprises n’ont pas forcément une structure qui leur permet d’être agile et d’innover facilement.

Et nous, chez nihub, on met en contact les grandes entreprises avec les startups. C’est une relation gagnant/gagnant, cela permet aux grands groupes d’innover et ça permet aux start-ups d’avoir accès à de très grands marchés.

“Arrête de passer ton temps à te plaindre”

Je remarque que c’est un peu un problème général en Europe, surtout dans la francophonie. On passe beaucoup de temps à se plaindre. C’est bien de se plaindre, mais l’important c’est de trouver des solutions. J’aime beaucoup passer du temps avec des personnes qui se plaignent, car elles m’offrent souvent des problèmes à résoudre.

“Innove et travaille avec des innovateurs”

Là je parle beaucoup plus à des personnes qui travailleraient dans des grands groupes. Ici, à nihub, on travaille avec beaucoup de grands groupes, comme Coca-Cola par exemple. Les grandes entreprises n’ont pas forcément une structure qui leur permet d’être agile et d’innover facilement.

Et nous, chez nihub, on met en contact les grandes entreprises avec les startups. C’est une relation gagnant/gagnant, cela permet aux grands groupes d’innover et ça permet aux start-ups d’avoir accès à de très grands marchés.

“In the West, everything is easy but nothing is possible. In China, everything is difficult but nothing is impossible.”

Pour finir ma petite introduction, je vais utiliser cette phrase en anglais signifiant “Dans l’ouest tout est facile, mais rien n’est possible. En Chine tout est difficile, mais rien n’est impossible.”.

Pourquoi dans l’ouest rien n’est possible ? Car aujourd’hui, en Occident tout est très lent, les personnes ne sont pas prêtes à changer. On a vu pendant le coronavirus, c’était difficile de changer les habitudes.

Ici en Chine, au contraire, tout est possible à changer, mais c’est très difficile, il y a beaucoup de compétition, beaucoup de différences culturelles, beaucoup de difficultés au niveau de la langue. C’est pourquoi c’est difficile, mais si on aime le challenge c’est l’endroit idéal.

Pour finir “It’s all about ni”

C’est notre slogan “On fait tout ça pour d’autres personnes”. Donc si vous souhaitez découvrir, visiter, travailler ou expandre votre entreprise ici en Chine, vous pouvez me contacter (email, Linkedin, etc.). Je me ferrai un plaisir de vous aider !